VISAGE DE FEU

Dans la tiédeur d’une maison pavillonnaire Kurt brule tranquillement d’abord, en silence. Olga se regarde le corps déformé, envahi. Elle se colle à l’instant, apprend à oublier, regarde son frère en flamme, aimerait bien y toucher mais n’ose pas d’abord. Le monde que les enfants enflamment est éteint, sombre et froid, plein de vomi de sang et d’adulte, c’est une décharge où tout sourit, une décharge sans mouvement.

Avec le soutien du Trident (Scène nationale de Cherbourg-Octeville), du Théâtre des Bains Douches, du Théâtre de la Chapelle Saint Louis, des Ateliers intermédiaires, de l’Actéa, de l’ODACC,  du Conseil Régional de Normandie, de la ville de Caen, du service culturel de la mairie de Bayeux, et de l’Odia Normandie.